L’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi : des infos préliminaires

On commence par l’Opus 8, à savoir le recueil de 12 concerts (qui contient le nôtre), appelé en italien « Il cimento dell’armonia e dell’invenzione » – l’harmonie et l’invention sont mises à l’épreuve ou, autrement dit, la raison et l’imagination s’affrontent, luttent et se réconcilient (c’est du moins l’intention de l’artiste). Le recueil a été composé par Vivaldi entre 1723 et 1725 et a été imprimé à Amsterdam en 1725. L’histoire de « Les Quatre Saisons » de Vivaldi est vraiment importante car elle marque une transition dans la création artistique de l’époque : du concerto grosso baroque au concerto de soliste moderne.

L’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi : on explique l’innovation

Qu’est-ce qu’un concerto de soliste ? On peut considérer Antonio Vivaldi comme l’inventeur de ce type de concert : maintenant nous nous trouvons devant un ou plusieurs instruments solistes qui dialoguent avec le reste des instruments, qui répondent à leur tour, de manière obligatoire, aux improvisations du soliste. L’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi implique alors une nouvelle organisation de l’orchestre : violon soliste, quatuor à cordes (premier et deuxième violon, alto et violoncelle) et basse continue (clavecin ou orgue). Une autre caractéristique fondamentale et innovante de ces concertos est qu’il s’agit de musique à programme, c’est-à-dire d’un type de musique purement descriptive.

Des tableaux en musique : L’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi

Chaque concert est accompagné d’un sonnet, dont Antonio Vivaldi est l’auteur (ou du moins l’auteur présumé ; certains soutiennent au contraire que ces sonnets ont été composés plus tard par un auteur anonyme). « Les quatre Saisons » de Vivaldi sont vraiment des tableaux musicaux, qui racontent le cycle et l’alternance des saisons, chacune avec ses propres caractéristiques. L’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi commence alors avec :

• Le Printemps : La tonalité choisie pour ce premier concerto, mi majeur, décrit la lumière pure et chaude de la saison printanière.
• L’Été : Le sol mineur est doux et en même temps mélancolique comme l’été, qui nous enveloppe de sa chaleur mais qui laisse place à des pluies torrentielles annonçant son passage.
• L’Automne : voici le fa majeur, qui nous entraîne dans la campagne, d’abord aux vendanges, suivies de l’ivresse du vin, et enfin à la chasse et aux aboiements des chiens.
• L’Hiver : la désolation du fa mineur et de la pluie battante sur la terre gelée révèle le rude climat hivernal. 

Il est vraiment compliqué de résumer en quelques mots la richesse de l’histoire de « Les quatre Saisons » de Vivaldi et le conseil est de venir à Venise, à la Scuola Grande di San Teodoro pour assister au concert de I Musici Veneziani, qui vous donnera une exécution vraiment fidèle à l’original.